Etude de projet sur les vaches.La ration complète

 

 

introduction 

 

 

Pour q’une vache produise un lait de bonne qualité, il faut qu’elle soit en bonne santé, et équilibrée au niveau de l’alimentation. Alors il faut préparer une ration complète qui contient tous les élément nécessaire à donner une bonne production laitière.

          Au GAEC des deux ormeaux, les vaches consomment une ration complète ; c'est-à-dire un mélange de tous les aliments pour faire une ration équilibrée, qui apporte tous les élément nutritifs nécessaire aux vaches (les protéines, l’énergie, les minéraux, …).

La ration complète contient : l’herbe qui apporte l’azote, le maïs (l’énergie), le tourteau de colza (protéine), l’aliment du commerce (contient les minéraux), la paille et le foin (fibres). L’utilisation complémentaire de tous ces éléments permet d’obtenir une ration alimentaire adaptée aux vaches (surtout les vaches laitières), car ils apportent les éléments nutritifs complémentaires. Inclure de l’herbe et du maïs dans la ration de base participe à améliorer l’autonomie alimentaire, c'est-à-dire la proportion d’aliments produits sur l’exploitation, et cela est l’un des avantages de la ration complète.

Pour préparer la ration, il y a une machine (la mélangeuse) qui brasse et coupe tous les aliments, et avec elle on peut aussi distribuer la nourriture aux vaches, ce qui facilite le travail.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I/ LES CONSTITUANTS DE LA RATION COMPLETE :

 

Au GAEC des deux ormeaux, pour atteindre une quantité du lait d’environ de 30Kg, les associés préparent une ration très riche. Alors la ration, pour une vache, compose de :

 

Ø Ensilage de maïs            : 31 kg

Ø Ensilage d’herbe            : 5 kg

Ø Le tourteau de colza       : 3 kg

Ø L’aliment de commerce  : 2 kg

Ø Mélasse                         : 0.5 kg

Ø La paille du blé              : 1 kg

Ø Le foin                           : 1.5 kg

 

Ce qui donne une quantité de 44 kg d’aliments pour une vache laitière. La même quantité permet nourrir 4 vaches taries ou 4 génisses ou 10veaux.

 

1-    L’ensilage de maïs :

 

L’ensilage de maïs est l’éliment primordial de la ration complète (constitue environ 75% de la ration), et ça grâce à sa richesse en énergie. Au GAEC des deux ormeaux, l’ensilage de maïs se produit sur l’exploitation, et ce n’est pas facile de réussir l’ensilage, il faut des techniques de la récolte et de la conservation pour obtenir un bon ensilage.

L’ensilage de maïs se fait quand les grains sont au stade laiteux-pateux, et à 35% de matière sèche. C’est très important le choix du stade de la récolte du maïs, par exemple si on récolte les plantes de maïs avant le stade grain laiteux-pateux, les moisissures vont se développer, l’ensilage va pourrir alors ce n’est pas un bon ensilage.

La récolte du maïs s’effectue à l’ensileuse automotrice, en coupe directe. Elle coupe les pieds de maïs par des barres de coupe comme celles de la moissonneuse-batteuse, puis les plantes sont brouillées par un broyeur, il y a aussi un éclateur qui éclate les grains du maïs. Il faut que le hachage soit assez fin (2 à 3cm).

Après la récolte, il faut stocker l’ensilage dans les silos couloirs bétonnés. Les travaux d’ensilage sont faits autant que possible par temps sec afin de limiter au maximum l’apport de terre et d’eau qui pourrait dégrader le tas d’ensilage. Le silo est tassé au fur et à mesure de l’arrivée des remorques, celui-ci sera recouvert par une bâche en plastique afin de pouvoir être conservé. Le silo doit être bien chargé et suffisamment long et étroit pour permettre une avancée rapide du front d’attaque et éviter la reprise de l’activité microbienne ? Il est recommandé de fermer rapidement le silo à la fin du chantier. Pour s’assurer l’herméticité du silo, on leste généralement la bâche avec tout ce qui peut appuyer la couche supérieure (sacs de sable, pneu,…)

Recommandation pour la constitution du silo : voir la page suivante.

 

2-    L’ensilage d’herbe :

 

Depuis que l’herbivores sont sur la terre, l’herbe a été leur principal aliment, et s’est donc adaptée pour survivre à leurs assauts répétés l’herbe à ses besoins afin de se facilité la vie et de tirer le meilleur parti de cet aliment, les feuilles d’herbe sont toujours en train de pousser et de mourir ; lorsqu’elles meurent, leur valeur alimentaire décroît rapidement.

 

L’utilisation de l’herbe :

L’herbe peut être valorisé de bien des manières. Toutes dépend de sont état physiologique.

On peut utiliser l’herbe pour la pâture aussi, mais il faut avoir de l’herbe jeune, un pâturage d’une valeur alimentaire augmentée.

Au GEAC des deux ormeaux, l’herbe s’est utilisée aussi pour l’ensilage. En principe, l’ensilage se fait avec une plante programmée à cet effet afin de faire, d’un seul coup, une très grosse récolte. Le stade idéal de récolte se situe entre 25% et 30% de matière sèche. L’herbe se récolte avec une ensileuse. Le hachage doit être fin (2 à 3 cm), et la constitution du silo d’ensilage d’herbe c’est comme celle d’ensilage du maïs, il faut que le silo soit bien tassé et bien recouvert.  

Les espèces de l’herbe plus utilisé sont : le Ray-grass d’Italie ; le sorgho ; le dactyle ; la luzerne ; …

Au GEAC des deux ormeaux, l’espèce de l’herbe utilisée pour faire l’ensilage est le Ray-grass d’Italie. Le Ray-grass d’Italie est l’espèce la plus semée en France et constitue une des principales fourragères dans le monde

 

RGI alternatif :

 

Un RGI alternatif épie l’année de semis, c'est-à-dire qu’il monte très rapidement à graine. Son intérêt est de produire très vite une grosse masse de fourrage.

Grâce à ce départ très rapide, c’est lui que l’on choisira en priorité pour des semis tardifs d’automne.

Il y a des RGI de six mois (appelés aussi Westerwald, intéressants pour un ensilage, et d’autres qui durent un an. Le choix est donc à raisonner en fonction de ses rations.

 

 ♣ RGI non alternatif :

 

Au contraire, n’épie pas la première année. Semé au printemps, il donne un fourrage de tout premier choix. Les bonnes variétés durent deux ans.

        

♣ RGI diploïde et RGI tétraploïde :

 

Diploïde, le fourrage tient beaucoup mieux à l’ensilage, ces cellules sont plus résistantes et le silo coule moins. Il existe, de plus, une petite différence de teneur en matière sèche qui va aussi dans le bon sens. Les animaux préfèrent souvent les variétés tétraploïdes, ce qui peut donner un avantage à celle-ci pour les périodes de pâture.

 

3-    la paille :

 

Au GACE des deux ormeaux, ils ne cultivent pas le blé uniquement pour récolter du grain, mais également pour la paille.

La paille de blé est souple, feuillue, et riche en épis.

Au toucher la souplesse de la paille est remarquable, la richesse en épis surprenante. Cette paille souple ne pique pas la bouche des animaux, aussi est-elle facilement consommée. Curieux et gourmant, les très jeunes commencent par tirer les épis. Cette appétence est renforcée par le renouvellement régulier de la paille dans les râteliers et une distribution facilitant la saisie par les jeunes veaux. Les associés utilisent aussi la paille pour le paillage. Les veaux aiment en manger à ce moment-là ; c’est cette catégorie particulière de paille qu’ils recevront jusqu’à l’âge d’un an.

Inclure de la paille dans la ration permet d’augmenter sa fibrosité.

La caractérisation de la fibrosité d’une ration est très complexe. Elle est obligatoirement multidimensionnelle tant du point de vue de la ration que celui de la physiologie de l’animal. Aussi, l’aspect visuel de la ration (finesse de hachage), sa composition et la réponse de l’animal à la ration ingérée (notamment le TB : Taux Butyreux) restent les éléments déterminants. La signification du mot fibrosité est souvent restreinte à l’effet masticatoire des fibres. Or, ce n’est pas que cela, les fibres sont non seulement essentielles à la mastication et à la salivation, mais également à la structuration du contenu du rumen.

Le besoin en fibres structurées dépend des aliments avec lesquels elles sont associées. Ainsi, l’apport de fibres devra être plus important avec une ration contenant des proportions importantes du blé et du maïs grain. Une bonne structuration du contenu du rumen nécessite que l’ensilage de maïs ne soit pas haché trop finement, dans ce cas il faut que la vache mange au moins 2 kg de foin ou de paille.

 

4-    Le foin :

 

Pour le foin, l’apport en protéines est très faible, mais il est riche en fibres digestives. On le considère souvent comme un aliment d’appoint qui aide à faire ruminer dans des rations trop riches.

Les espèces de l’herbe plus utilisées pour faire le foin sont le dactyle, la luzerne et le ray-grass d’Italie.

- Le dactyle :

Le dactyle est une culture particulièrement intéressante car très pérenne. Sa valeur alimentaire est bonne, sa résistance aux grands stresse est la meilleure: sec, chaud et froid.

On le rencontre du bord de la mère jusqu'à 2000 m d'altitude.

Le dactyle est appètent, il s'associé très bien à la luzerne par ailleurs, sa richesse en protéine est exceptionnelle.

Il est nécessaire de choisir des variétés très tardives pour bénéficier d'une bonne plage d'exploitation au printemps. En effet, le dactyle a tendance à monter rapidement en épis et voit sa valeur alimentaire décroître rapidement. Il faut alors faucher très vite.

Une autre solution consiste à le faire pâturer très ras lors de la montaison pour éliminer les épis : ceux-ci ne montent, en effet, qu'une fois.

   ♣- la luzerne:

La luzerne est une plante fourragère de première dimension. Cultivée de puis la nuit des temps, elle est présente sur tous les continents et son intérêt reste constant.

Il existe deux origines aux luzernes:

-                          L'une provient des régions froides de l'Asie centrale (Medicago falcata) à fleurs jaunes.    

-                          L'autre vient de bassin méditerranéen (M. sativa) à fleurs violettes.

Les croissements entre ces deux familles donnent une grande diversité de plantes adaptées à tous les types du climat du monde. On cultive en France des types intermédiaire mais on aura intérêt, en zone strictement méditerranéenne, à cultiver des variétés adaptées (deux types "Provence" par exemple) qui sot beaucoup moins dormantes.

La luzerne s'utilise aussi bien pour faire des stocks qu'en association, le plus souvent avec du dactyle, pour des alternances fauche pâture. Au GEAC des deux ormeaux, le fauchage est réalisé par les associés avec une faucheuse conditionneuse. Le foin est stocké sous un hangar pour éviter toutes pertes.

 

5-    le tourteau de colza:

 

Le colza est une culture énergétique, il est utilisé pour faire l'huile, les grains et les tourteaux.

     Au GEAC des deux ormeaux, le tourteau de colza ne se produisent pas sur l'exploitation mais il est acheté. Le même pour l'aliment de commerce et la mélasse.

 

6-    l'aliment de commerce:

 

Cet aliment est acheté aux entreprises de la nutrition animale qui reste discret sur sa composition, on sait seulement qu'il apporte les minéraux, et contient un peu de céréales. Et ces minéraux sont importants pour améliorer l'état sanitaire du troupeau.

L'aliment peut être conservé en cellule, quand il en existe sur l'exploitation. Mais au GEAC des deux ormeaux, il est stocké à plat, puis on peut le reprendre avec un chargeur pour préparer la ration.

 

7-    la mélasse :

 

La mélasse c'est une sorte de sucre concentré, on l'obtient à partir d'une plainte qui s'appelle: canne à sucre la mélasse apporte les glucides nécessaires pour donner l'énergie aux vaches.

 

II/ LA PRÉPARATION DE LA RATION :

 

1-    la mélangeuse :

 

Au GEAC des deux ormeaux, il y a une mélangeuse pour brasser et distribuer la ration pour nourrir le troupeau.

La remorque mélangeuse Keenan contient:

-                          des palles pour brasser et mélanger les aliments;

-                          des coteaux pour couper les fibres;

-                          des doits pour poser les bottes entières de foin et de paille       

 

 

 

 


                                                                                  Doigts

 


                                                                                                       Coûteux 

                          Pales       

 

 

 

 

   Un nouveau logiciel en test: pour pouvoir programmer non seulement ce qui doit être chargé dans la remorque mélangeuse, mais aussi d'enregistrer précisément ce qui est réellement chargé dans la remorque mélangé et distribué.

 

·        les avantages de la mélangeuse Keenan:

 

Ä Ration mélangée pour tout le monde:

La préparation et la distribution de la ration se sont simplifiées avec la mélangeuse Keenan. Tout d'abord, le menu de tout le monde repose sur la ration mélangée, y compris pour les veaux, qui ne consomment plus de granulés. Ils reçoivent la ration mélangée Keenan des vaches laitières dès la deuxième semaine, à côté du lait qu'elles boivent. La ration mélangée est distribuée deux fois par jour, et la paille à volonté pour tout le monde.

La même quantité de la ration mélangée pour une vache laitière suffit nourrir dix veaux ou quatre génisses ou quatre vaches taries. Le reste de la ration est repoussée plusieurs fois par jour sur la table de l'alimentation.

 

Ä Efficacité des remorques mélangeuse keenan:

La cote de remorque mélangeuses Keenan se portant très bien sur le marché de l'occasion, de plus, ce sont des machines qui ne nécessitent que le minimum d'entretien, c'est-à-dire du graissage.

 

Ä Un contrat d'entretien Keenan :

         Ce contrat consiste en une visite de révision complète de remorque mélangeuse sur l'exploitation, chaînes, roulements, fonds de caisse… rien n'échappera à l'œil expert des mécanicien, qui connaissent de A à Z les moindres détails des remorques mélangeuses. Ces mécaniciens se déplacent avec les pièces nécessaires à toute intervention préventive.

 

*    Au programme du contrat d'entretien:

-                          contrôle de la tension et l'alignement des chaînes ;

-                          contrôle des roulements;

-                          contrôle de l'état des couteaux ;

-                          contrôle des différents circuits hydrauliques, des vérins ;

-                          contrôle de fonctionnement du système de peser, des câbles et de l'étalonnage ;

-                          contrôle de l'état de fonds de cuve ;

-                          graissage et huilage sur tous les points de contrôle.

 

Ä La simplification de travail :

Avec la remorque mélangeuse, le temps du travail est diminué. Au lieu de donner à manger aux vaches plusieurs fois par jour, les granulés une fois, après le foin et la paille une autre fois.

Mais avec la mélangeuse, la distribution de la nourriture se fait une fois par jour; le matin.

 

Ä Une bonne production laitière :

La ration mélangée permet d'améliorer la production laitière du troupeau. Avec la mélangeuse, les vaches ont une alimentation équilibrée (une ration complète), alors, elles donnent une grande quantité du lait de bonne qualité

 

·        Les inconvénients de la mélangeuse Keenan:

 

Ä La mélangeuse Keenan coût très chère, ce qui ne permet pas aux agriculteurs de l'acheter. On trouve les remorques mélangeuses dans les grandes exploitations.

Ä La ration mélangée Keenan permet d'atteindre une quantité de lait précise, alors les vaches qui peuvent donner au dessus de cette quantité, la ration ne leur permet pas, ce qui fait les vaches perdent de poids. Par contre les vaches qui peuvent atteindre cette quantité, elles donnent une faible quantité de lait, alors le reste de la ration fait seulement grossir la vache.

 

EXEMPLE

Quantité du lait en kg

 

 


           35                                                                                                 Vache à fort potentiel

 

 

                                Déficite : perte de poids

 

 

          30                                                                                                 Niveau de la ration

 

 

                                Excès : prise de poids

 

 

25                                                                                                                                                                                                   Vache à faible potentiel

 

 

 

 

Conclusion

 Les nutritionnistes cherchaient à trouver une nouvelle façon d'alimentation pour avoir des vaches productives et efficaces, des problèmes de santé limités et des coûts maîtrisés. Alors avec la mélangeuse Keenan, les vaches ont une ration complète et équilibrée. Cette ration a permis d'avoir une meilleure valorisation du lait et ainsi une hausse du prix du lait. En plus des résultats économiques sans cesse améliorés et des vaches en pleine santé. On peut dire une pleine satisfaction des agriculteurs. 

تعليقات

المشاركات الشائعة من هذه المدونة

نموذج رسالة الى السيد العامل

عقد اتفاق بناء منزل

وكالة نقل الابن(ة) من المدرسة